La psychanalyse

Quand ça ne va plus !

Il est parfois de ces moments où l’on ne se reconnait plus dans le miroir. Qui suis-je ? Que suis-je devenu(e) ? Pourquoi ma vie ressemble-t-elle à une spirale infernale ? Que n’ai-je pas saisi ? Autant de questions en attente d’une réponse.

Quand les échecs s’accumulent et que la vie semble prise dans un étau, quand la perplexité empêche de mener à bien son existence, n’est-il pas temps d’essayer de trouver ce qui, dans ce qui ne cesse de se répéter, aurait pourtant pu prédire qu’on en serait précisément arrivé là.

La psychanalyse est cet espace où la parole prend un nouveau sens, où l’on entend enfin ce qui est dit. Trouver ce qui fait son propre programme, n’est-ce pas là le seul véritable moyen durable de pouvoir s’en libérer ? Dans ce sens, elle n’est pas une psychothérapie.


Et les enfants ?

Faut-il être adulte pour consulter un psychanalyste ? Non, bien sûr, puisque l’enfant, aussi, a son mot à dire dans la souffrance qu’il éprouve. Les difficultés qu’il rencontre, son échec scolaire par exemple, mais aussi son hyper agitation, ses peurs ou encore son agressivité, peuvent alors s’apaiser lorsqu’elles trouvent un moyen d’être exprimées.

Ainsi les dessins, les marionnettes, le bricolage sont des exemples de jeux qui permettent de faire advenir un sujet de plein exercice.

Bien sûr les parents font partie du processus, le dispositif se discutant toujours de concert.


Et les sportifs ?

Le monde du sport confronte le sujet à des réalités psychiques bien spécifiques : pression constante de la performance, répétition de blessures, angoisse de l’échec, perte de motivation, solitude de la compétition, ou encore vide ressenti après la victoire.
Qu’il s’agisse d’un sportif amateur ou professionnel, quelque chose peut se figer dans le corps ou dans l’esprit : un geste qui échoue sans raison, une fatigue chronique, une colère inexpliquée, une peur envahissante, une blessure qui ne guérit pas.

La psychanalyse propose un espace pour entendre ce qui, dans la pratique sportive, se répète ou résiste. Ce qui ne passe pas dans le corps peut parfois être le signe d’un conflit plus ancien, d’un idéal écrasant, d’un regard qui fige, d’un désir qui vacille.

Il ne s’agit pas ici d’optimiser la performance ou de « gérer » un stress, mais d’ouvrir un espace où le sujet-athlète peut parler autrement, se réapproprier son corps, interroger ce qui se joue à son insu dans la compétition, l’effort, le dépassement.
La psychanalyse, dans ce cadre, permet une lecture nouvelle de la souffrance du sportif – non pas comme un échec à corriger, mais comme une adresse à écouter.

Je reçois les sportifs en cabinet, et j’interviens également au sein de structures sportives (clubs, centres de formation, institutions), en collaboration avec les équipes concernées.


La psychanalyse demeure la seule et unique expérience autorisant un accès à l’inconscient et aux désirs qui y sont cachés. Par cette voie, elle constitue un moyen singulier d’interroger la souffrance et ainsi d’appréhender par exemple : les difficultés affectives et relationnelles, la dépression, les dépendances (à l’alcool, aux médicaments, aux jeux, dépendances affectives…), les phobies diverses, les problèmes liés au couple, le décrochage ou les difficultés scolaires, les troubles du sommeil, les échecs à répétition, le deuil, l’angoisse, etc.